Le « grenelle » de l’éducation s’est terminé et si des petites mesures salariales pour les débuts de carrière et une maigre prime d’équipements ont été annoncées, toujours rien de prévu pour les AESH. L’ensemble des fédérations syndicales de l’Éducation indiquent, dans un courrier commun au ministre, qu’alors même que le handicap est « une priorité du quinquennat », ces personnels pourtant « acteurs primordiaux de l’école inclusive » ne voient toujours rien venir. Ce métier « majoritairement exercé par des femmes » rappellent les signataires, exige « des mesures salariales urgentes » et une véritable « reconnaissance statutaire ».