A l’école primaire, on marche sur la tête depuis des années, en misant sur l’autonomie de l’école, qui n’en a en fait aucune dans les textes, et sur les responsabilités accrues d’une directrice ou d’un directeur qui ne peut compter que sur son engagement, ses compétences et son charisme pour piloter ses collègues. Depuis la centrale, rue de Grenelle, un haut fonctionnaire partage cette analyse du premier degré sous Blanquer. Une école où le débrouillez vous est devenu la règle, pilotée par des recteurs et un ministre qui ne la connaissent pas. Pour Maurice Danicourt, un pseudonyme, tout doit changer, vite, à tous les niveaux, bouleversant une organisation vieille de plus d’un siècle, remettant en cause un management plus récent et renvoyant un ministre dépassé.